Environnement « Un arbre pour le climat »
La société civile est appelée à se mobiliser contre les dérèglements climatiques en plantant des végétaux.
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La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), la Fondation Yves-Rocher Institut de France et l'Association des maires de France (AMF) ont lancé le 9 juin, avec le concours des Eco Maires et en partenariat avec Cité Verte, l'opération « Un arbre pour le climat ». Celle-ci vise à sensibiliser le plus grand nombre autour de l'enjeu climatique, en plantant des arbres dans toute la France durant les mois précédant la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21). Cet événement mondial, présidé par la France, se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015, à Paris.
Le tout premier arbre pour le climat (un chêne) a trouvé sa place mercredi 10 juin au sein du Jardin des sciences, à Dijon (21), dans le cadre des 5es Assises de la biodiversité. Les plantations atteindront un point d'orgue le 25 novembre, date emblématique pour planter, comme le rappelle l'adage « À la Sainte Catherine, tout bois prend racines ».
La COP 21 : un rendez-vous déterminant
Le site internet unarbrepourleclimat.fr informe sur les démarches à entreprendre pour participer à cette opération, qu'on soit un citoyen, une commune, un établissement scolaire ou bien une entreprise (affiches, conseils d'organisation...). « Après la révolution des droits de l'homme, les communes de France ont planté les arbres de la Liberté », confie Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO. « À l'occasion de la COP 21, nous espérons la révolution des droits de la planète et souhaitons planter les arbres du climat. » Au-delà de sa valeur symbolique, ce végétal est aussi « le meilleur outil pour lutter contre le changement climatique », ajoute Alain Baraton, jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand Parc du château de Versailles (78), parrain de l'opération.
L'objectif du COP 21 est d'adopter un nouvel accord de réduction des émissions de gaz à effet de serre. « Un enjeu d'autant plus vital que les dérèglements climatiques ont de nombreuses conséquences : bouleversements météorologiques, hausse du niveau de la mer, disparition de certains écosystèmes, aggravation des famines, disparition de 20 à 30 % des espèces... », soulignent les partenaires. « Pour éviter de tels résultats, les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) rappellent qu'il est impératif de limiter la hausse globale des températures à + 2 °C d'ici à 2100. »
Valérie Vidril
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